Sapin pectiné :
Issu de plantation, il est présent dans les parcelles au nord et en altitude (35 à 50 ans). Il est parfaitement à sa place, mais comme toujours pour cette essence, les plants ont démarré lentement et ont souffert de la concurrence.
Dans la parcelle nord ou ont été réalisées les plantations par bandes, les croissances sont bonnes et le peuplement est en âge d’être parcouru en première éclaircie.
Dans la parcelle situé au nord-est, le sapin a été installé par bouquet ou sous couvert et il a souffert de la concurrence du hêtre pour se développer. La mise en lumière des jeunes sapins produit chaque année de nombreux stères de bois de chauffage de hêtre, qui permet une amélioration au profit du sapin ou du châtaignier en sélectionnant les plus belles tiges.
Bosquets de sapins mélangés avec hêtres et châtaignés. |
on voit au sommet, le triangle vert: la plantation de sapins en bandes |
Issu de plantation, il est présent dans les parcelles au sud planté de 1967 à 1969 et dans une autre parcelle ou il a été planté en 1990. Le douglas est bien adapté à ces parcelles et à l’exception de la zone nord-ouest de la parcelle où il a souffert de la concurrence du châtaignier, sa production est remarquable.
bande de jeunes douglas parcelle 3 |
en premier plant la hêtraie en cours de régénération , on voit ensuite la futaie de hêtre puis celle de douglas. |
Peuplement divers:
- Résineux : Quelques bouquets de pins sylvestres naturels ainsi que de petites surfaces en cèdre et pins Weymouth plantés en même temps que les douglas. Les pins weymouth situés à l’intérieur de parcelle de douglas ont été conduits comme eux. Les cèdres situés à l’extrémité sud sur les sols les plus pauvres ont bien réagit à la dernière éclaircie et continuent de se développer convenablement.
- Feuillus : Le châtaignier est présent en taillis dans le bas de la propriété , au sud et à l’ouest où il est très fortement mélangé au douglas. Conduit de façon dynamique avec une sélection de rejets il produit des bois de qualité.
Des essais de plantations dans les années 90 ont été réalisés avec du chêne rouge d’Amérique (1.75 ha), du merisier (1.40 ha) et du frêne (1 ha) .
La présence dans les plantations de semis naturels (frênes, merisiers, érables) et de rejets de châtaignier permettra de procéder à une désignation d’arbres d’avenir et d’obtenir après éclaircie des peuplements d’avenir.